We all know the musician jokes about time being more than a magazine. Time seems to move faster as we get older, and our lives revolve around a daily schedule, whether that is meetings, rehearsals, gigs, dropping kids off at school, or teaching. We can be most effective, if, when a window of opportunity opens, we can mobilize, respond, and are prepared to move. Now is that time.
As this month’s International Musician goes live, consultations on the Canada-United States-Mexico Agreement (CUSMA), also known as USMCA in the US, are coming to a close in both Ottawa and Washington, DC. For more than a decade, Canadian musicians attempting to acquire a work visa to enter the United States have been challenged with rising costs and longer wait times.
Over the last several months, AFM officials in both the US and Canada have been exploring potential avenues to improve this process for Canadians. Much of this advocacy has been happening in Washington, DC, with the work of AFM Director of Government Affairs Ben Kessler. Additionally, AFM International President Tino Gagliardi holds a seat and has a strong voice on the Labor Advisory Committee for Trade Negotiations and Trade Policy (LAC).
With CUSMA/USMCA consultations on both sides of the border, we have timely and coordinated advocacy happening. We now need your participation and information. Over the last few weeks, we have circulated invitations to online town hall meetings as well as a link to provide us specific information that will assist in upcoming advocacy. You can find the form here: https://forms.office.com/r/jAYYYkkBun. There are still a couple of town hall meetings you can register for. While we know the challenges of the visa application process very well, we need your stories and facts, and want to share our current advocacy work with you.
Earlier this month, I attended a Coalition for the Diversity of Cultural Expressions (CDEC) reception on Parliament Hill, sponsored by Member of Parliament for Drummond. The theme was “Commitment to Canadian Cultural Sovereignty.” Speeches were presented by Minister of Canadian Identity and Culture Steven Guilbeault and Leader of the Bloc Quebecois MP Yves-Francois Blanchet. Member of Parliament for Fredericton, NB David Myles, a former AFM member, was also in attendance.
The following day, there was a meeting with Minister of Artificial Intelligence (AI) and Digital Innovation, the Hon. Evan Solomon. He shared that he adheres to the principles of authorization, remuneration, and transparency. While the principles are simple, he noted the execution will be complex. He also recognizes that an opt-out system is not a good solution. He acknowledged that, in Canada, when we are talking about protected works—intellectual property—we are not simply talking about “data.”
The anticipation is Canada’s AI strategy will be updated by December, and after that, work on the law will begin. There is a division of responsibilities between Solomon and Guilbeault. Copyright matters fall under Guilbeault’s portfolio while the development is under Solomon.
With copyright, AI, and visa files all in various stages, these next months are pivotal times. While I’m sure our current political climate was not on his mind while writing his composition in 1945, Charlie Parker was indeed prophetic, “Now’s the Time!
C’est le moment!
par Allistair Elliott, vice-président de l’AFM pour le Canada
Nous connaissons tous la blague de musiciens selon laquelle le temps est plus qu’un titre de chanson. Il semble passer plus vite à mesure que nous vieillissons, et nos vies sont régies par un horaire quotidien, que ce soit de réunions, de répétitions, de concerts, d’enfants à aller chercher à l’école ou d’enseignement. Nous sommes plus efficaces si, lorsqu’une occasion se présente, nous sommes en mesure de nous mobiliser, de répondre et d’agir. Ce moment est arrivé.
Alors même que nous publions l’International Musician du présent mois, les consultations sur l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (CUSMA), également connu sous le nom d’USMCA aux États-Unis, touchent à leur fin à Ottawa et à Washington. Depuis plus d’une décennie, les musiciens canadiens qui souhaitent obtenir un permis de travail pour entrer aux États-Unis sont confrontés à une augmentation des coûts et à des délais d’attente plus longs.
Au cours des derniers mois, les responsables de l’AFM aux États-Unis et au Canada ont exploré les pistes possibles pour améliorer ce processus pour les Canadiens. Une grande partie de ce travail de plaidoyer s’est déroulée à Washington, grâce à l’action de Ben Kessler, directeur des Affaires gouvernementales de l’AFM. De plus, le président international de l’AFM, Tino Gagliardi, siège au comité consultatif du travail pour les négociations commerciales et la politique commerciale (LAC) et y fait entendre sa voix.
Grâce aux consultations CUSMA/USMCA des deux côtés de la frontière, nous menons un travail de plaidoyer opportun et coordonné. Nous avons maintenant besoin de votre participation et de vos informations. Au cours des dernières semaines, nous avons diffusé des invitations à des réunions publiques en ligne ainsi qu’un lien pour nous fournir des informations spécifiques qui nous aideront dans nos prochaines actions de persuasion. Vous trouverez le formulaire (en anglais) ici : https://forms.office.com/r/jAYYYkkBun. Il reste encore quelques réunions publiques auxquelles vous pouvez vous inscrire. Bien que nous connaissions très bien les difficultés liées au processus de demande de permis, nous avons besoin de vos témoignages et de vos faits, et souhaitons vous faire part de notre travail actuel de défense de vos intérêts.
Au début du mois, j’ai assisté à une réception de la Coalition pour la diversité des expressions culturelles (CDEC) sur la Colline du Parlement, parrainée par le député de Drummond. Le thème était « L’engagement envers la souveraineté culturelle canadienne ». Des discours ont été prononcés par le ministre de l’Identité canadienne et de la Culture, Steven Guilbeault, et le chef du Bloc québécois, le député Yves-François Blanchet. David Myles, député de Fredericton (Nouveau-Brunswick) et ancien membre de l’AFM, était également présent.
Le lendemain, une réunion a eu lieu avec le ministre de l’Intelligence artificielle (IA) et de l’Innovation numérique, Evan Solomon. Il a déclaré adhérer aux principes d’autorisation, de rémunération et de transparence. Bien que ces principes soient simples, il a souligné que leur mise en œuvre serait complexe. Il reconnaît également qu’un système de retrait n’est pas une bonne solution. Il a reconnu qu’au Canada, lorsque nous parlons d’œuvres protégées – la propriété intellectuelle –, il ne s’agit pas simplement de « données ».
Nous nous attendons à ce que la stratégie canadienne en matière d’IA soit mise à jour d’ici décembre, après quoi les travaux sur la loi commenceront. Les responsabilités sont réparties entre M. Solomon et M. Guilbeault. Les questions de droit d’auteur relèvent du portefeuille de M. Guilbeault, tandis que le développement relève de M. Solomon.
Avec les dossiers du droit d’auteur, de l’IA et des permis qui en sont tous à des stades d’avancement différents, les prochains mois seront décisifs. Je suis sûr que le climat politique actuel n’était pas dans les pensées de Charlie Parker lorsqu’il a composé sa pièce en 1945, mais il a tout de même été prophétique : « Now’s the Time ! » (C’est le moment!)
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