Now is the right time to become an American Federation of Musicians member. From ragtime to rap, from the early phonograph to today's digital recordings, the AFM has been there for its members. And now there are more benefits available to AFM members than ever before, including a multi-million dollar pension fund, excellent contract protection, instrument and travelers insurance, work referral programs and access to licensed booking agents to keep you working.
As an AFM member, you are part of a membership of more than 80,000 musicians. Experience has proven that collective activity on behalf of individuals with similar interests is the most effective way to achieve a goal. The AFM can negotiate agreements and administer contracts, procure valuable benefits and achieve legislative goals. A single musician has no such power.
The AFM has a proud history of managing change rather than being victimized by it. We find strength in adversity, and when the going gets tough, we get creative - all on your behalf.
Like the industry, the AFM is also changing and evolving, and its policies and programs will move in new directions dictated by its members. As a member, you will determine these directions through your interest and involvement. Your membership card will be your key to participation in governing your union, keeping it responsive to your needs and enabling it to serve you better. To become a member now, visit www.afm.org/join.
November 1, 2018
IM -par Robert Baird, président BAM! Baird Artists Management Consulting
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La traversée des frontières n’a jamais été chose facile; elle peut même être éprouvante et ardue. Toutefois, avec quelques connaissances et un peu de préparation, elle peut se passer plus simplement, plus rapidement et de façon moins stressante. Que vous alliez des États-Unis au Canada ou l’inverse, si vous faites vos devoirs bien à l’avance, vous ne devriez pas avoir trop de problèmes.
Les artistes de la scène qui se rendent aux États-Unis à partir du Canada doivent détenir un permis de travail temporaire, soit un visa O ou P. Je recommande fortement le visa P-2 que vous pouvez obtenir par l’entremise de la FAM; son personnel, très compétent et expérimenté, vous assistera dans le processus. De plus, les visas P-2 sont administrés dans le cadre d’un programme d’échange qui permet d’offrir un processus simplifié aux membres de la FAM.
Notez que vous devez obtenir un visa de travail même si vous n’êtes pas rémunéré pour votre prestation aux États-Unis. En effet, toute prestation que donne un musicien aux États-Unis est considérée comme du travail. Et vérifiez que tous vos membres sont admissibles à travailler aux États-Unis : il faut que 75 % de vos musiciens soient membres de votre groupe depuis au moins un an.
Les artistes qui se rendent au Canada à partir des États-Unis n’ont pas à obtenir de permis de travail s’ils se produisent au Canada pendant une période limitée et non dans le cadre d’un emploi à long terme, et ne travailleront pas dans le cadre d’un film ou d’une émission de télévision ou de radio. Si vous ne répondez pas à ces critères, il vous faut obtenir un permis de travail pour le Canada.
Vérifiez les antécédents criminels de chaque membre de votre groupe. Toute conviction, aussi mineure soit-elle, peut poser problème à la frontière. En s’y prenant à l’avance, il y a toujours moyen de composer avec ce type de difficulté. Faites la recherche « Ineligibilities and Waivers » sur le site Web du département d’État des États-Unis (travel.state.gov).
Renseignez-vous aussi quant au meilleur moyen de faire passer vos marchandises à la frontière. Si possible, expédiez-les d’avance par courrier privé ou par la poste. Si vous transportez vos marchandises vous-même, veillez à bien indiquer leur pays de fabrication et apposez-leur des étiquettes appropriées, par exemple « article promotionnel : non destiné à la revente ». De plus, emportez la facture du fabriquant avec vous de même qu’une facture des douanes et un certificat d’origine de
l’ALENA. Pour de petites quantités de marchandises – d’une valeur inférieure à 2 000 $ ou 2 500 $ CAN – vous pouvez avoir recours à la déclaration non-officielle (Informal Entry); pour des quantités plus importantes, faites appel à un courtier en douanes.
Si vous traversez la frontière avec un inventaire important d’instruments et de matériel, vous devriez utiliser un carnet (un passeport pour les biens), que vous pouvez obtenir à https://www.atacarnet.com/what-carnet (pour les É.-U.) ou à http://www.chamber.ca/fr/carnet/comment-presenter-une-demande/ (pour le Canada). Si vous ne transportez qu’une petite quantité d’instruments et de matériel, obtenez plutôt un formulaire intitulé CBP Form 4457, que vous ferez étamper aux douanes américaines avant de quitter les États-Unis ou, aux douanes canadiennes avant de quitter le Canada, un formulaire BSF407. Ces documents constituent un registre de ce que vous apportez avec vous à quitter le pays et vous aideront à éviter des problèmes à votre retour.
Renseignez-vous quant aux complications que peuvent poser les instruments contenant des matières issues d’espèces menacées. N’essayez pas de traverser une frontière s’il y a un risque que votre instrument soit confisqué pour cette raison. Informez-vous plutôt au sujet du programme de passeport pour instruments à http://www.fws.gov/international/permits/by-activity/musical-instruments.html.
Pensez également au problème du transport des instruments, surtout si vous voyagez par avion. Veillez à bien connaître les restrictions des lignes aériennes à cet égard : https://www.fim-musicians.org/fr/airlines-list.
Veillez à ce que tous vos documents soient en ordre. La validité des passeports doit dépasser vos dates de prestations; les passeports de certains pays doivent être valides jusqu’à six mois après la période de voyage à l’étranger. Quand vous vous présentez devant les agents frontaliers, ayez votre passeport ouvert à la page où figure votre photo. Pour entrer aux États-Unis, apportez également une copie originale de votre approbation de Visa P-2, c’est-à-dire le formulaire intitulé I-797 Form.
Établissez une stratégie pour vos échanges avec les agents frontaliers. Préparez et répétez des réponses simples et directes aux questions qu’ils risquent de vous poser. Préparez tout le monde à répondre honnêtement et sans détours. Soyez succincts dans vos réponses et n’offrez pas de renseignements qui dépassent ce que l’on vous demande. Soyez respectueux, évitez de vous plaindre, de faire des commentaires ou de blaguer.
Rappelez-vous que traverser une frontière est un privilège, qui est accordé ou non à la discrétion des agents frontaliers. En vous présentant d’emblée devant l’agent avec des documents qui sont complets et en ordre et en exposant de façon honnête les motifs de votre visite, vous faciliterez le travail de l’agent et simplifierez votre passage.
Avec un peu plus de connaissances de la réglementation qui se rapporte aux prestations dans un autre pays, de préparation à l’avance et de gros bon sens, votre traversée de la frontière s’effectuera plus aisément.