Now is the right time to become an American Federation of Musicians member. From ragtime to rap, from the early phonograph to today's digital recordings, the AFM has been there for its members. And now there are more benefits available to AFM members than ever before, including a multi-million dollar pension fund, excellent contract protection, instrument and travelers insurance, work referral programs and access to licensed booking agents to keep you working.
As an AFM member, you are part of a membership of more than 80,000 musicians. Experience has proven that collective activity on behalf of individuals with similar interests is the most effective way to achieve a goal. The AFM can negotiate agreements and administer contracts, procure valuable benefits and achieve legislative goals. A single musician has no such power.
The AFM has a proud history of managing change rather than being victimized by it. We find strength in adversity, and when the going gets tough, we get creative - all on your behalf.
Like the industry, the AFM is also changing and evolving, and its policies and programs will move in new directions dictated by its members. As a member, you will determine these directions through your interest and involvement. Your membership card will be your key to participation in governing your union, keeping it responsive to your needs and enabling it to serve you better. To become a member now, visit www.afm.org/join.
June 1, 2025
The paint on the nameplates of new government ministers may still be wet, but the government has taken office and things are moving quickly. We have a round of meetings planned for mid-June. The Canadian government has stated that it is focused on creating new trade partners, which means rethinking how things work in a new landscape.
The predictability of Washington no longer exists and government officials in Canada are focused on moving forward. As discussed during the campaign, removing the obstacles from provincial borders is high on the agenda. This can foster conversation on more funding for artists touring within Canada.
Since last year, the Creative Industries Coalition—CFM, IATSE Canada, Canadian Actors’ Equity Association, and Associated Designers of Canada—has been lobbying for a live performance tax credit in Canada. If the government wants to create more opportunities for interprovincial trade, a live performance tax credit adds to opportunities to create interprovincial cultural experiences for audiences.
There will be expectation and opportunity within our sector for government funding to facilitate cross Canada touring opportunities and further support Canadian culture. Bringing audiences back to concert halls, theatres, and municipal live music venues is a fundamental component of the live tax credit initiative. Furthermore, if the government wants to support Canadian workers and jobs, a live performance tax credit can be a catalyst to bolster our live music industry in Canada, especially as more Canadians are purposefully staying in Canada, rather than vacationing south of the border.
Culture in Canada relies heavily on public funding. For an artist to effectively tour in Canada, funding is essential, yet the employers who hold the purse strings of public funding are largely unaccountable for the working conditions of the artists. If the funding does not filter to the artists, there will eventually be no culture to subsidize. The roots and foundation of the cultural ecosystem must be supported better. We will continue to speak up to advocate for positive change.
What good is a touring grant, if for example, an airline refuses to let an artist board with their instrument? While we have seen improved policies in some areas, there remains much to do. Additionally, copyright reform and legislation on generative artificial intelligence (GAI) in our industry are urgently needed to protect the fabric of our musical ecosystem.
With a newly appointed AI Minister, I am curious to hear their approach to legislation or at least implementing some guardrails around AI. While corporations have largely self-governed how they use AI, with some kind of ethical guardrails, there is no doubt that GAI has already scoured the internet, “learning” from copyright protected content.
According to the French music streaming service Deezer, more than 20,000 “fully generated AI tracks” are being uploaded to its service every day. That’s 18% of all new music. Let that sink in and consider how, without urgent government legislation, GAI has the potential to replace so many parts of our already eroded way of making a living.
But don’t hold your breath. While governments around the world consider how AI can improve our lives, governments are taking the position so far of potentially giving individuals a choice to “opt out of AI.” This means having to decline to have one’s data, personal information, or other content used to train or improve AI models. This creates huge intellectual property challenges and questions surrounding copyright infringement.
While world governments grapple with how to legislate the ethics and legalities surrounding GAI, it’s more important than ever to use AFM contracts for any recording you are part of. We are and will continue to work through advocacy and lobbying with the government to ensure Canada takes a strong stance in protecting intellectual property and copyright in the context of GAI.
par Allistair Elliott, vice-président de l’AFM pour le Canada
Les nouveaux ministres fédéraux ont à peine défait leurs boîtes, mais le gouvernement siège et les choses bougent rapidement. Nous avons des rencontres à l’horaire dès la mi-juin. Le gouvernement fédéral a annoncé son intention d’établir de nouveaux partenariats commerciaux, ce qui signifie que le paysage change et qu’il faudra repenser les façons de faire.
Washington est désormais synonyme d’imprévisibilité, et nos représentants gouvernementaux ne veulent pas rester les bras croisés. Comme il en a été question pendant la campagne électorale, l’élimination des obstacles au commerce interprovincial figure en tête de liste des priorités. Cette volonté pourrait ouvrir la porte à un dialogue sur la hausse du financement offert aux artistes qui font des tournées au Canada.
Depuis l’an dernier, la Coalition des industries créatives (formée de la FCM, de l’IATSE Canada, de la Canadian Actors’ Equity Association et de l’Association des designers canadiens) réclame la création d’un crédit d’impôt pour la production de spectacles vivants. Si le gouvernement souhaite multiplier les occasions d’échange commercial entre les provinces, un tel crédit favoriserait la création d’expériences culturelles interprovinciales devant public.
Il y a des attentes et des occasions dans notre secteur d’activité en ce qui a trait au financement public des tournées pancanadiennes et de la culture d’ici. Le retour des spectateurs dans les salles de concert, les théâtres et les salles de spectacles municipales est un objectif fondamental de la proposition de crédit d’impôt pour la production de spectacles vivants. De plus, si le gouvernement souhaite appuyer les travailleurs et le marché de l’emploi canadiens, un tel crédit pourrait avoir un effet catalyseur sur le milieu de la musique sur scène, d’autant plus que les Canadiens sont désormais nombreux à prendre leurs vacances au Canada plutôt qu’au sud de la frontière.
Au Canada, la culture dépend largement de fonds publics. Il est presque impensable pour un artiste d’entreprendre une tournée sans obtenir de financement; toutefois, les employeurs qui tiennent les cordons de la bourse n’ont pratiquement pas de comptes à rendre en ce qui a trait aux conditions de travail des artistes. Si les fonds publics ne se rendent pas jusqu’aux artistes, il n’y aura éventuellement plus de culture à financer. L’écosystème culturel doit être mieux soutenu, et nous continuerons de prendre la parole pour réclamer des changements constructifs.
À quoi bon recevoir une subvention pour partir en tournée si, par exemple, une compagnie aérienne interdit à un artiste de monter à bord avec son instrument? Malgré certaines améliorations apportées aux politiques, il reste beaucoup de travail à faire. De plus, il est urgent de procéder à une réforme du droit d’auteur et de légiférer sur l’intelligence artificielle générative (IAG) dans notre secteur pour protéger le tissu de l’écosystème musical.
Je suis impatient d’en savoir plus sur l’approche du tout nouveau ministre de l’Intelligence artificielle en matière de législation ou, du moins, d’adoption de mesures d’encadrement de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). Comme les entreprises sont en grande partie libres de choisir ce qu’elles font de cette technologie, il est évident que l’IAG a déjà balayé le contenu en ligne et « appris » d’œuvres protégées par le droit d’auteur.
Selon Deezer, plateforme française de diffusion musicale en continu, plus de 20 000 pistes musicales entièrement générées par l’IA sont versées sur son serveur chaque jour, soit 18 % de toutes les pistes musicales. C’est énorme. Si le gouvernement n’adopte pas de lois de toute urgence, l’IAG pourrait remplacer une part importante des activités qui nous permettent de gagner notre vie, et qui sont déjà passablement érodées.
Ne vous faites cependant pas d’illusion. Alors qu’ils réfléchissent à la façon dont l’IA peut nous simplifier la vie, les gouvernements semblent pour l’instant estimer qu’il revient aux particuliers de « se retirer de l’IA ». En d’autres termes, il serait de notre devoir de refuser que nos données, nos renseignements personnels ou que les autres types de contenu qui nous appartiennent servent à entraîner ou à améliorer les modèles de l’IA. Cette approche soulève d’importantes questions liées à la propriété intellectuelle et à la violation du droit d’auteur.
Alors que les gouvernements de partout dans le monde se demandent comment légiférer sur les aspects éthiques et juridiques de l’IAG, il est plus important que jamais d’utiliser les contrats de l’AFM dès que vous participez à un enregistrement. Nous travaillons et continuerons de travailler à faire valoir et à défendre nos intérêts auprès du gouvernement afin de nous assurer que le Canada prendra une position très ferme en matière de protection de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur dans le contexte de l’IAG.