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December 1, 2016
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En 2008, lorsque le président Larry Feudo et son conseil d’administration ont pris la direction de la section locale 293 (Hamilton, Ont.), ils se sont retrouvés devant un défi de taille. « L’inefficacité de l’administration précédente et les détournements dont elle s’est rendue coupable avaient fait fuir les membres. Ils n’étaient plus que 300 ».
Dans un premier temps, il a fallu évaluer les atouts et les besoins de la section afin de déterminer où intervenir en premier : les processus, le lobbying politique et les liens avec la communauté. Feudo a recruté un nouveau conseil qui incluait Brent Malseed, secrétaire-trésorier, et Janna Malseed, deuxième vice-présidente, deux anciens membres du conseil qui comptaient de nombreuses années d’expérience.
« Nous avons organisé le bureau et commencé à éliminer les mauvaises pratiques administratives; ensuite nous avons lancé une campagne de recrutement en supprimant les frais d’adhésion initiale et en nous servant de plusieurs outils de l’AFM » ajoute Feudo. De plus, la section a fait de gros efforts en matière de relations publiques et a posé des gestes concrets pour rehausser sa réputation dans la collectivité et parmi les musiciens
« Nous avons beaucoup défendu les intérêts des musiciens locaux en prenant position dans les médias sur des enjeux d’actualité et en défendant fermement leurs droits » déclare-t-il. La section a également offert des contributions pour les bourses en musique du collège local et fait des dons de charité dans le cadre de partenariats dans la collectivité. « Tous les membres de notre conseil attachent beaucoup d’importance au collectivisme ».
Le conseil de la section 293 comprend très bien que l’action vaut mieux que les belles paroles. En août 2015, au terme d’une bataille qui a duré un an et demi, la section a contribué à obtenir de l’argent qui était dû aux musiciens qui ont été floués lorsqu’Opera Hamilton a soudainement cessé ses activités sans les payer. « « Nous avons obtenu une subvention de 20 000 $ pour les musiciens »
affirme Feudo. « Ce fut un exemple très concret de ce que le syndicat fait pour ses membres; mais le plus important c’est que les musiciens sont repartis avec l’argent auquel ils avaient droit. »
Brent Malseed, qui est au bureau cinq jours par semaine, travaille fort pour rebâtir la réputation de la section parmi ses membres et la collectivité de Hamilton. « Nous tâchons de garder notre page Facebook à jour pour tenir nos membres informés et nous publions Libretto, notre bulletin interne » explique-t-il. « Plusieurs membres de notre conseil d’administration soumettent des articles et des rapports. Cette implication de leur part démontre que le conseil fonctionne en bonne collaboration. »
« Dans le bureau, nous tâchons de répondre à chaque appel téléphonique. Je crois que c’est une bonne façon de donner une touche personnelle à nos relations avec les membres », précise-t-il. « S’ils ont une question à laquelle nous ne pouvons pas répondre, nous faisons la recherche qui s’impose. Les membres sont donc convaincus que nous faisons ce qu’il faut et que nous le faisons bien. »
Janna Malseed a grandi dans une famille de musiciens et connaît très bien l’aspect commercial du métier. « Ce dont nous sommes très convaincus, c’est qu’il faut offrir aux musiciens de l’éducation en matière d’entrepreneuriat » déclare-t-elle. « Outre les prestations il y a les affaires, la négociation de contrats et le versement de cachets aux musiciens. Nous travaillons très fort avec les membres pour leur offrir des séminaires éducatifs et des conseils pour la gestion de leur carrière. »
« Je pense qu’un des aspects qui a contribué à notre succès, c’est le fait que notre conseil d’administration attache beaucoup d’importance au principe du collectivisme » dit Janna. « D’anciens membres sont revenus parce que notre organisation a rebâti sa crédibilité, non seulement parce qu’ils sont encore actifs comme musiciens, mais aussi parce qu’ils aiment bien faire partie d’une organisation fraternelle ».
Les membres du conseil s’impliquent dans la communauté, amenant même à leur bureau des jeunes Mohawks qui étudient la musique au collège pour les inclure dans nos programmes. « Nous essayons de nous démarquer et de faire connaître notre nom dans la collectivité : Hamilton Musicians’ Guild − votre ressource par excellence pour les musiciens professionnels » indique-t-elle.
« Nous avons organisé une projection du film Broke − un excellent documentaire sur l’industrie de la musique — suivie d’une table ronde de discussion. Il faut engager les gens dans un dialogue autour de questions qui sont importantes pour eux » dit Feudo. La section attire des non membres en ouvrant les activités d’éducation au public. Les membres, eux, ont droit à un tarif réduit, un autre avantage que leur offre la section.
« La jeune génération est surtout intéressée aux services qu’ils peuvent recevoir et à ce que le syndicat peut faire pour ses membres » fait remarquer Brent avant d’ajouter que le conseil est très conscient du fait que l’industrie de la musique est composée d’une diversité de milieux. Parmi les avantages d’être membre pour les jeunes artistes il y a l’aide relative à l’immigration et aux permis de travail P-2 qui sont requis pour effectuer des tournées aux États-Unis. En raison de sa proximité avec Buffalo, dans l’État de New York, la section de Hamilton occupe la quatrième place parmi les plus grands demandeurs de permis de travail pour les États-Unis.
Les jeunes membres sont également très satisfaits de l’accès que leur propose l’AFM à de l’assurance responsabilité à faible coût, indique Brent. « Un jeune homme est venu nous voir parce qu’il avait appris deux jours avant la date prévue pour son départ qu’il devait détenir une preuve d’assurance responsabilité pour pouvoir jouer au Michigan. Par téléphone, il a contacté une compagnie d’assurance qui lui demandait mille dollars par année pour une couverture de un million. En l’espace de quelques heures, notre propre fournisseur d’assurance a pu lui obtenir une couverture de un million pour cinquante dollars par année. Ce genre d’information circule parmi nos jeunes membres. »
Les membres du conseil de la section 293 sont très confiants quant au futur en raison de leur engagement dans la communauté. En effet, les autorités de la ville tentent de donner à Hamilton une image de marque comme centre musical au Canada. Or Janna, de même que Glen Brown, le directeur de la section 293, font partie de l’équipe de mise en œuvre de la stratégie musicale. « Nous sommes arrivés assez tôt dans le projet pour réussir à les éloigner du modèle de SXSW (South by Southwest) mis en place à Austin selon lequel les prestations musicales sont gratuites »
commente Feudo. « Si nous n’avions pas été présents à la table, nous n’aurions pas pu faire passer notre message ».
La section accueillera également la Conférence canadienne des musiciens, du 11 au 13 août 2017, et espère profiter de l’occasion pour présenter une semaine de prestations et d’activités axées sur les musiciens locaux. « La ville nous soutient de toutes sortes de façons »
indique Brent.
L’effectif des membres de la section a doublé au cours des quatre dernières années. Selon Brent, une des clés de la rétention consiste à intéresser les nouveaux membres. Plutôt que de simplement collecter leurs cotisations et espérer que tout se passera bien, à Hamilton, on passe du temps avec eux pour leur expliquer les bénéfices qu’on leur offre, leur donner des conseils pour l’avancement de leur carrière et pour faire en sorte qu’ils se sentent les bienvenus.
On encourage tout le monde à assister aux assemblées générales qui sont bien plus que de simples séances administratives mondaines. « Nous donnons des épinglettes spéciales pour honorer ceux qui sont membres depuis 25 ans et nous en faisons une occasion importante. Les jeunes entendent les histoires de leurs pairs et de ce qu’ils ont fait dans l’industrie de la musique. Nos membres apprécient la camaraderie − les jeunes apprennent des plus vieux et les membres d’expérience apprennent des plus jeunes » ajoute Feudo.
« C’est important de mettre l’accent sur la camaraderie entre musiciens » continue-t-il, expliquant qu’à Hamilton les membres se retrouvent pour participer aux activités telles que la parade annuelle de la fête du Travail qui est organisée par la ville. La section a obtenu de l’argent du fonds Lester Petrillo pour des membres qui ont connu des épreuves, et du Music Performance Trust Fund (MPTF) pour l’engagement de musiciens. Elle a même aidé d’autres syndicats à organiser des ralliements.
« Si vous n’êtes pas à la table, vous n’avez pas votre mot à dire » dit Feudo. « Nous essayons d’être présents au plus grand nombre de tables possible afin de représenter la Hamilton Musicians Guild et ses membres. Le résultat final c’est que les gens connaissent la Hamilton Musicians’ Guild et ça, ça veut dire plus de travail pour nos membres. »
« Nous travaillons avec passion à renforcer notre section. Je crois que c’est la clé de notre succès » déclare Brent. « Notre passion est authentique et c’est ainsi qu’elle est perçue par nos membres. Ils apprécient vraiment le fait que nous croyons en ce que nous faisons ».