Now is the right time to become an American Federation of Musicians member. From ragtime to rap, from the early phonograph to today's digital recordings, the AFM has been there for its members. And now there are more benefits available to AFM members than ever before, including a multi-million dollar pension fund, excellent contract protection, instrument and travelers insurance, work referral programs and access to licensed booking agents to keep you working.
As an AFM member, you are part of a membership of more than 80,000 musicians. Experience has proven that collective activity on behalf of individuals with similar interests is the most effective way to achieve a goal. The AFM can negotiate agreements and administer contracts, procure valuable benefits and achieve legislative goals. A single musician has no such power.
The AFM has a proud history of managing change rather than being victimized by it. We find strength in adversity, and when the going gets tough, we get creative - all on your behalf.
Like the industry, the AFM is also changing and evolving, and its policies and programs will move in new directions dictated by its members. As a member, you will determine these directions through your interest and involvement. Your membership card will be your key to participation in governing your union, keeping it responsive to your needs and enabling it to serve you better. To become a member now, visit www.afm.org/join.
February 1, 2019
IM -To view this article in English, click here.
Dans le numéro de septembre 2013 d’International Musician, j’ai traité du nombre de diffusions nécessaires pour toucher le salaire minimum aux États-Unis. Les chiffres présentés reposaient sur le salaire minimum fédéral, soit 7,25 $ de l’heure ou 1 160 $ par mois pour une semaine de travail de 40 heures.
Le tableau 1 ci-contre illustre l’important écart entre les revenus tirés de la diffusion en continu et ceux provenant de la ventes d’albums et même de téléchargements.
Comme indiqué le mois dernier, les ventes d’albums sont en chute libre, et les services de diffusion en continu constituent désormais la plateforme de choix. Des données publiées récemment sur le site digitalmusicnews.com brossent un tableau différent des revenus que les artistes peuvent espérer toucher de divers services de diffusion en continu.
Napster se classe au premier rang en ce qui a trait au montant versé à l’artiste par écoute, soit 0,019 $, tandis que le service Tidal de Jay Z arrive deuxième avec des redevances de 0,0125 $. Apple Music suit au troisième rang avec 0,00735 $ par écoute. Au quatrième rang figure Google Play Music (0,00676 $).
Suit Deezer qui, malgré sa faible présence aux États-Unis, verse tout de même 0,0064 $ par écoute. Spotify a apporté des améliorations qui lui permettent d’arriver sixième (0,00473 $), devant Amazon (0,00402 $). Pandora, qui vit actuellement des difficultés, occupe le huitième rang (0,00133 $). Malgré certains progrès, YouTube, qui est depuis toujours la pire plateforme en ce qui a trait aux redevances, fait mauvaise figure au neuvième rang avec 0,00069 $ par écoute.
Notre classement mis à jour repose sur le salaire minimum moyen dans l’ensemble des États américains, soit 9,20 $ de l’heure ou 1 472 $ par mois pour une semaine de travail de 40 heures.
Le tableau 2 ci-contre présente le nombre d’écoutes nécessaires pour toucher ce revenu minimum.
Comme le montrent les données ci-dessus, un artiste peut difficilement s’enrichir grâce aux services de diffusion en continu, à moins de faire partie d’une élite. Cela dit, les services de diffusion ne décrochent pas non plus la part du lion et affichent tous des pertes considérables année après année. Quand Spotify est devenue une société cotée en bourse, les investisseurs ont été pris d’enthousiasme pour ce service comptant 191 millions d’utilisateurs actifs. Ils ont déchanté après l’analyse des chiffres, outrés de constater la minceur des marges que Spotify parvenait à dégager.
Où s’en va donc l’argent? Pour l’instant, tout pointe vers les maisons de disque. Elles ont la mainmise sur les catalogues, essentiels pour la diffusion. Elles ont également conclu des contrats avec les artistes qui limitent les montants qu’elles doivent leur verser. Cette réalité, et la refonte du système de redevances obligatoires, signifient que les trois grandes maisons de disque devraient continuer d’engranger des profits records pendant encore quelque temps.
Selon des analystes financiers, dont ceux du magazine Fortune, les services de diffusion en continu ne généreront jamais les profits annoncés, entre autres parce que le pourcentage récupéré par les maisons de disque gonflera à mesure que la demande augmentera. Pour les géants de l’informatique qui possèdent certains de ces services, les pertes de revenus ont peu d’importance, car la diffusion en continu attire des clients qui consomment leurs autres produits et services. Pour des services comme Spotify, la situation est différente. Malgré leur taille (Spotify compte au moins deux fois plus d’utilisateurs que ses concurrents), ils parviendront difficilement à maintenir la tête hors de l’eau, à moins de conclure des alliances encore plus étroites avec les maisons de disque.
Vous aurez sans doute compris qu’il n’est pas très judicieux de miser sur les servies de diffusion en continu pour toucher un revenu décent. Comme je l’ai dit à maintes reprises, vous protégerez mieux vos intérêts en vous assurant que tous vos enregistrements sont régis par des ententes contractuelles de la FAM et en les soumettant aux organismes de perception appropriés. Communiquez avec votre section locale pour connaître la marche à suivre et la façon de tirer parti de toutes les sources de revenus.