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La Conférence de l’unité : pour mieux être informé sur son syndicat

  -  AFM Vice President from Canada

Du 7 au 9 août derniers, la ville de Windsor, en Ontario, accueillait la Conférence canadienne annuelle qui revêtait, cette année, un caractère spécial puisqu’il s’agissait d’une Conférence de l’unité, tenue conjointement avec l’Organisation des musiciens d’orchestre du Canada (OMOSC). Normalement, les deux événements ont des programmes assez distincts. Bien que les membres de chaque organisation proviennent d’horizons divers et jouent des rôles complètement différents, ils ont un dénominateur commun : leur adhésion à la FAM.

Dans le milieu musical, il est d’une importance cruciale de faire de nouvelles rencontres et de développer des relations, pourtant une bonne part de ces contacts a été abandonnée en faveur des médias sociaux. Si internet s’avère d’une valeur inestimable, il ne remplacera jamais les conversations en tête-à-tête. L’événement fournissait l’occasion de retourner à l’essentiel, de cerner les rôles de chacun dans l’industrie, de tirer profit des possibilités de réseautage et de s’enrichir au contact de points de vue variés grâce à des exercices de résolution de problèmes.

Les sections locales 145 (Vancouver, C.-B.) et 406 (Montréal, Qc) ont offert des présentations pour aider les délégués à mieux comprendre la pénurie de travail dans le domaine de la musique de film à Vancouver et les circonstances particulières entourant les négociations au Québec. Ces deux questions ont suscité d’abondants échanges de vues, même en dehors des heures des séances. Il en a résulté l’adoption d’au moins une résolution : la formation d’un comité chargé de réviser les ententes existantes dans le secteur de la musique de film, en proie à de nombreux changements. Préoccupation majeure pour la section de Vancouver, cet enjeu intéresse aussi vivement le Québec qui entrevoit la possibilité d’attirer des contrats en provenance de l’Europe ou d’autres territoires francophones. En outre, d’autres communautés francophones du Canada constituent un marché potentiel.

Si un grand nombre de sujets ont été abordés, l’un des plus urgents concernait l’amélioration des conditions de travail dans les festivals et salons commerciaux : la musique en direct y est souvent au centre des activités et, bien qu’enregistrée et diffusée sur le câble ou sur internet, elle est la plupart du temps non rémunérée. Une autre question a été soulevée relativement au statut des pigistes non protégés par les conventions collectives. Représentant la plus grande partie des effectifs, ils sont aussi les plus susceptibles de connaître l’exploitation, les engagements non rémunérés, les enregistrements non autorisés et, par conséquent, ils devraient recevoir beaucoup plus d’attention et de services spécifiques de la part de la FAM. Cela étant dit, nos musiciens pigistes et orchestres indépendants sont les plus difficiles à syndiquer puisque les notions de conventions collectives ou d’actions collectives leur sont étrangères. Pour la plupart, ils trouvent eux-mêmes leurs engagements, en font la promotion auprès de leurs admirateurs, produisent et distribuent leurs propres enregistrements et se préoccupent rarement d’utiliser des contrats de la FAM dans le cadre de ces activités.

Quant aux délégués de l’OMOSC, ils étaient surtout inquiets de la perte des captations de CBC/Radio-Canada. Par le passé, chaque orchestre espérait obtenir au moins une demi-douzaine de dif fusions par saison, lesquelles augmentaient significativement les revenus des musiciens et stimulaient l’intérêt des auditeurs pour la musique classique. Avec les coupes radicales dans le financement gouvernemental et les compressions budgétaires qui en ont découlé, la Société d’État est forcée de diffuser des enregistrements commerciaux existants. Le comité des médias de l’OMOSC, de concert avec des représentants de la FCM, examine différentes solutions créatives.

L’exposé du président de la FAM, Ray Hair, a constitué l’un des temps forts de la conférence. Sa présentation PowerPoint, très riche en informations, s’est ouverte sur l’historique de la FAM, ses racines, ses opposants et sa raison d’être. Tout en retraçant l’évolution de la Fédération, elle énonçait les grandes lignes des ententes actuelles avec les employeurs — tant aux États-Unis qu’au Canada — et soulignait les progrès réalisés au chapitre des droits d’exécution, de la réglementation et des négociations avec les autres pays, lesquels prévoient une compensation adéquate pour l’utilisation commerciale de contenus nord-américains. M. Hair a poursuivi en décrivant les pratiques antisyndicales (malheureusement, émanant le plus souvent de l’intérieur), mais il a aussi évoqué la solidarité qui est nécessaire pour les surmonter, s’adapter et convaincre. Il a ensuite utilisé la controverse — dans sa phase initiale — entre la FAM et la Musicians Rights Organization of Canada (MROC) pour illustrer les avantages que peuvent gagner les membres lorsqu’ils s’arment de patience et instaurent un dialogue.

Une conférence comme celle-là, enrichie d’autant d’informations, de controverses et de communications constructives, est forcément un succès! Cette réussite est imputable, pour une bonne part, à une planification minutieuse et à une mise en œuvre sans failles de l’événement par le comité directeur et les membres de la section locale 566 (Windsor, ON). Nos remerciements vont en particulier à la secrétaire Lynne Wilson-Bradoc et au président Chris Borshuk pour leur travail assidu, leur souci du détail et, bien entendu, pour nous avoir présenté la crème des musiciens de la région d’Essex-Kent.

Il était aussi intéressant de remarquer la présence, comme visiteurs, de plusieurs musiciens et membres du bureau de la section locale. Un merci spécial au président de la section 802 (New York), Tino Gagliardi, et à celui de la section 5 (Détroit, MI), George Troia, qui se sont mis au service des délégués à titre de personnes-ressources. Les membres sont toujours les bienvenus et nous les encourageons à participer à ces conférences où ils peuvent acquérir une meilleure connaissance du milieu et voir la solidarité à l’œuvre.







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