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October 1, 2024
IM -by Matt Heller, OCSM Secretary and Member of Local 547 (Calgary, AB)
Few saw it coming, and those who did saw no way around it: as of 2024, the Kitchener-Waterloo Symphony (KWS) would cease to exist. Founded in 1945, KWS had been a pillar of the arts community in a thriving region known as a tech hub and home to two prestigious universities.
Its implosion came as a shock to everyone outside of the KWS boardroom. A catastrophic cash shortage forced them to cancel the season, followed by bankruptcy proceedings. But this sad story had a twist: musicians and community members rallied to restore their orchestra. They rushed to safeguard its most valuable assets, both human and physical. They reversed the course of the bankruptcy. A tragic end became a comeback story.
All of this made Kitchener the obvious site for the Organization of Canadian Symphony Musicians (OCSM) annual conference. We heard from KWS musicians and Local 226 (Kitchener, ON) members Kathy Robertson and Rebecca Diderrich, new Board Chair Bill Poole, and AFM Symphonic Services Division (SSD) Negotiator Richard Sandals, all of whom have played essential roles in the ongoing recovery. Their story was an emotional roller coaster, with lessons for musicians and organizers everywhere:
Over the past season, many in our industry have been engaged in conversations about how we treat women in the symphonic workplace. Our conference in Kitchener was an opportunity to have this conversation with musicians and union leaders from across Canada.
We invited Jaime Martino and Michael Mori, co-founders of Women in Musical Leadership, an organization dedicated to supporting women and nonbinary conductors. They prompted a discussion about attitudes that still permeate our culture, and how we can shift the ways we talk about leadership to make our industry more welcoming. As Martino asked us, “How can we make the future of our art as varied and interesting as possible?”
This led to a presentation by OCSM Legal Counsel Michael Wright and Attorney Danielle Stampley about the role of unions in cases of nonartistic dismissal, including those pitting orchestra members against one another. We have a duty to represent all our members, but that doesn’t absolve us of complex choices about how to pursue justice.
SSD Director Rochelle Skolnick, a labour lawyer herself, gave a presentation on misconduct and sexual harassment in the symphonic workplace. We considered why healthy boundaries can be difficult to maintain in our workplace and how our policies and practices can better address these challenges. These are tough conversations, but vital ones.
Throughout four days of discussions, Canadian musician delegates showed themselves to be inquisitive, passionate, and dedicated to making our orchestras the best they can be. We also welcomed several managers to share perspectives and join the conversation.
Of course, we addressed many other topics: government affairs, the Musicians Pension Fund of Canada, venue concerns, management quality, promotional and audience recording of performances, and more. We dedicated the conference to two Canadian union leaders we recently lost, Alan Willaert and Dave Jandrisch. Their legacies are a reminder that the work we do as musician advocates extends far beyond the meeting room, onto the stage, and out into our communities.
par Matt Heller, secrétaire de l’OMOSC et membre de la section locale 547
Peu de personnes l’ont vu venir, et celles qui l’ont vu n’ont pas trouvé de moyen de l’éviter : le Kitchener-Waterloo Symphony (KWS) devait cesser d’exister à compter de 2024. Fondé en 1945, le KWS a été un pilier de la vie des arts dans une région en plein essor, reconnue comme une technopole et dotée de deux universités prestigieuses.
Son implosion a été un choc pour tous ceux qui n’étaient pas dans la salle du conseil
du KWS : un manque catastrophique de liquidités, une saison annulée et une procédure de faillite. Mais cette triste histoire a connu un rebondissement : les musiciens et les membres de la collectivité se sont ralliés pour rétablir leur orchestre. Ils ont inversé le processus de faillite et rapidement protégé ses atouts les plus précieux, à la fois humains et physiques. Étonnamment, ils sont en train de réussir tout cela.
Kitchener s’imposait donc comme lieu pour la Conférence annuelle de l’Organisation des musiciens d’orchestre symphonique du Canada (OMOSC). Nous avons entendu les musiciennes du KWS Kathy Robertson et Rebecca Diderrich, le nouveau président du conseil d’administration, Bill Poole, et le directeur adjoint de la Division des services symphoniques pour le Canada, Richard Sandals, qui ont tous joué un rôle essentiel dans le rétablissement en cours. Et au-delà de ce grand retour, il y a des leçons à retenir pour les musiciens et les organisateurs, où qu’ils soient.
Au cours de la dernière saison, de nombreuses personnes de notre industrie ont tenu des discussions au sujet de notre façon de traiter les femmes dans les milieux de travail symphoniques. Notre conférence à Kitchener a été une occasion d’en parler avec des musiciens et des dirigeants syndicaux de partout au Canada.
Nous avons invité Jaime Martino et Michael Mori, tous deux directeurs du Tapestry Opera. Ils sont également les cofondateurs de Women in Musical Leadership, un organisme dédié à soutenir les chefs d’orchestre femmes et non binaires. Ils ont lancé une discussion au sujet d’attitudes qui imprègnent encore notre culture, et des façons dont nous pourrions réorienter nos manières de parler du leadership afin de rendre notre industrie plus accueillante. Martino nous a demandé comment nous pourrions nous assurer que le futur de notre art soit aussi varié et intéressant que possible.
Cela a mené à une présentation par le conseiller juridique de l’OMOSC, Michael Wright, et l’avocate Danielle Stampley au sujet du rôle des syndicats dans les cas de congédiement pour raisons non artistiques, y compris ceux opposant des musiciens d’orchestre entre eux. Nous avons le devoir de représenter tous nos membres, mais cela ne nous dispense pas de faire des choix complexes quant aux moyens à prendre pour rendre justice.
La directrice de la Division des services symphoniques, Rochelle Skolnick, elle-même avocate spécialisée en droit du travail, a donné une présentation sur l’inconduite et le harcèlement sexuel en milieu de travail symphonique. Elle s’est demandé pourquoi il est si difficile de maintenir des limites saines dans notre milieu de travail, et comment nous pourrions améliorer nos politiques et nos pratiques. Ce sont des discussions difficiles, mais essentielles.
Tout au long des quatre jours de discussions, les délégués des musiciens canadiens se sont montrés curieux, passionnés et engagés à rendre nos orchestres les meilleurs possibles. Nous avons également invité plusieurs directeurs généraux afin qu’ils nous communiquent leur point de vue et participent à la conversation.
Nous avons bien sûr traité de nombreux autres sujets : les affaires gouvernementales, la Caisse de retraite des musiciens du Canada, les enjeux liés aux lieux de travail, la qualité de la gestion, l’enregistrement des concerts à des fins de promotion ou par des membres du public, et plus encore. Nous avons dédié la conférence à deux leaders syndicaux canadiens récemment décédés, Alan Willaert et Dave Jandrisch. Leurs legs nous rappellent que le travail que nous effectuons à titre de défenseurs des musiciens déborde de loin de la salle de réunion, jusque sur la scène et dans nos collectivités.